(letha) ~ nous sommes de ceux qui espèrent croiser la vie.

Curieuse de nature, Letha n'a de cesse de chercher que lorsqu'elle a trouvé. Trouvé quoi ? Cela dépend des jours et de son humeur. Elle voudrait tout comprendre, tout connaître et n'hésite jamais à expérimenter de nouvelles choses ou à s'aventurer sur un terrain inconnu. Elle trouve d'ailleurs le passé fascinant, à cause de toutes les connaissances emmagasinées par ses ancêtres. C'est une travailleuse acharnée, qui ne se lasse jamais d'apprendre et de progresser. Elle est intelligente et ingénieuse et il est rare qu'un problème ne lui résiste plus de quelques heures. Ses raisonnements ne sont souvent logiques que dans sa tête, mais ses recherches finissent fréquemment par aboutir.

EtonnammentLetha n'a pas toute sa tête. Déséquilibrée, il lui arrive d'avoir des comportements étranges, qui la rendent un peu marginale et surtout, imprévisible. Cela ne l'empêche pas de paraître normal, la plupart du temps. C'est une femme très contradictoire. Son humeur est changeante, et elle peut être difficile à suivre lorsqu'elle s'exprime. Pendant certaines périodes, elle est véritablement survoltée. Ses proches aimeraient alors qu'elle ait un bouton "off". Cependant, lorsqu'elle est avec ses deux filles ou lorsqu'elle travaille, elle fait preuve d'un calme et d'une présence étonnants. Elle est très vite agacée lorsqu'elle ne comprend pas, mais les seules choses qui l'énervent réellement, c'est que l'on s'en prenne à ses enfants ou que l'on remette son travail en question. Elle peut être légèrement paranoïaque sur les bords.

En effet, passionnée par son métier de meneuse d’hommes, elle est d'une grande sagesse. Elle a une excellente connaissance de la magie, et n'hésite pas à s'en servir. Letha est douée dans ce qu'elle fait. Depuis toujours, elle a une attirance malsaine pour ce qui est en rapport avec le sang, le corps, la vie et la mort, qui la fascinent. Elle aime particulièrement mener son monde à la baguette, ou plus généralement, lorsque tout marche dans son sens. Elle est toujours ravie et enthousiaste lorsque tout se passe comme elle le souhaite ou comme elle veut que ça se passe, et met un point d'honneur à résoudre tous les problèmes et à conquérir le plus de monde possible. Elle est même capable de ne pas dormir pendant plusieurs jours si quelqu'un n’est pas d’accord avec ses idées, ou si elle a failli à son devoir.

En règle générale, Letha est très fière, au point de parfois frôler l'arrogance. Elle est misandre, parfois de façon un peu trop extrême. Elle ne supporte aucune critique venant d'autres personnes qu'elle-même. Le manque de reconnaissance et l'ingratitude exprimés à travers des remarques négatives sur ce qu'elle fait, la mettent hors d'elle-même, à tel point qu'elle peut en devenir effrayante. En revanche, elle sait reconnaître ses torts et se remettre en question lorsque le jugement vient d'elle-même. Chaque erreur commise est une immense blessure infligée à son ego, et à chaque fois, elle travaille avec acharnement pour comprendre d'où viennent ses faux-pas. Durant ces périodes-là, elle peut être mélancolique.  

La grande majorité des réflexions qu'elle se fait sont exprimées à l'oral. Bavarde, il n'est pas rare de l'entendre monologuer ou marmonner d'inintelligibles paroles. Il est habituel qu'elle ne termine pas ses phrases. Lorsqu'elle s'emporte trop, Letha peut même directement converser avec elle-même. Elle passe la majeure partie de son temps dans un monde qui lui est propre. La jeune femme est une solitaire dans l'âme, mais elle n'a rien contre un peu de compagnie de temps en temps. Lorsqu'elle parle à quelqu'un d'autre, elle peut être cassante, mais toujours de façon involontaire. Parfois, elle s'ouvre entièrement au monde qui l'entoure et devient très accessible, mais ces moments sont rares. Letha est tête en l'air, parfois maladroite et peut potentiellement se mettre dans des situations fâcheuses.

1940 › naissance prématurée de letha. Elle est arrivée 3 mois à l’avance et est restée à Sainte Mangouste et séparée de sa mère durant quinze jours, le temps pour elle de se former convenablement et d’être surveiller inlassablement au cas où son petit fragile de nouveau né viendrait à lâcher.  1945 › petite dernière, d’une fratrie de trois frères. Petite princesse de cinq ans à qui on ne pouvait rien refuser, pourrie jusqu’à l’os – ses frères aînés faisaient des pieds et des mains pour lui faire plaisir, elle savait déjà comment faire marcher les hommes dans son sens. Ce que mademoiselle voulait, mademoiselle l’obtenait. Elle voulait un oiseau, alors ses frères le lui ont rapporté un et pour s’assurer qu’il ne parte plus, ils lui ont cassé les ailes. 1950 › la petite princesse, l’enfant trop gâtée dont les parents n’ont jamais puni parce qu’elle était la chouchoute à finalement était consignée dans sa chambre pour avoir utilisé la magie contre l’un de ses frères par vengeance d’une plaisanterie douteuse que la demoiselle n’avait pas entièrement digérée. Furieuse par l’autorité de ses parents, elle s’est vengée sur la première personne qui passerait la voir : l’elfe de maison de la famille. La pauvre bête a eu la moitié du visage brûlé et quelques hématomes. 1955 › a quinze ans, la diablesse étant enfant s’est assagit. Son entrée il y a quatre ans à Poudlard dans la prestigieuse maison de Serpentard l’a aidé à s’assagir et à voir le monde et la vie d’un autre œil. Les farces et les vacheries qu’elle faisait aux autres élèves des autres maisons et ceux qu’elle qualifiait d’indignes d’étudier la magie avaient disparu – à son âge, elle ne pensait qu’à deux choses, réussir ses BUSE et les garçons. 1957 › et un garçon il y en a un pour lequel la belle Letha à craquer. Elle l’avait repéré depuis la première année, mais n’avait jamais osé lui parler : la peur ou le manque de temps ? Un subtil mélange des deux. Mais c’est finalement en sixième année que la jeune femme a fini par sauter le pas en l’invitant pour le bal de noël. Il a accepté son invitation, car croyez le ou non, lui aussi voulait l’inviter à sortir. Et c’est à ce fameux bal de noël que les deux tourtereaux ont échangé leur tout premier baiser, loin d’être le dernier – le premier d’une longue série. 1958 › naissance de leur premier enfant. Une jolie petite princesse répondant au doux nom d’Ariane, en référence à la fille du roi de Crète Minos et de Pasiphaé dans la mythologie grecque. 1960 › naissance de leur second enfant. Une autre princesse répondant au doux nom d’Hestia. Une fois de plus en référence à une personnalité de la mythologie grecque et pas des moindres puisqu’il s’agit de la divinité du feu sacré et du foyer. Deux petites fleurs que le jeune couple a élevées dans le respect et les traditions de toute bonne famille de sang-pur qui se respecte. 1970 › Début de la guerre. Letha se sent privilégiée dû à son rang et son sang, elle ne craint pas pour sa vie, mais pour celle de ses proches. Elle sait que tout peut aller très vite et que les serviteurs du mage noir sont tous lunatiques et légèrement dérangés et qu’un rien peut les mettre hors d’eux. Si bien que durant toute la durée de cette guerre elle protégera bec et ongles ses proches, en priorité ses filles. Et à la fin de la guerre, elle prit tout comme sa fille aînée connaissance du procès des mangemorts. 1976 › Ariane, sa fille aînée est promise au fils Rosier, Alastor. Letha est présente dans la vie de jeune mariée de sa fille. C’est elle qui est là pour choisir sa robe de marie, l’aide dans le choix du lieu de la cérémonie et à la couleur des napperons. Son mari et elle n’ont pas laissé le temps à Ariane de connaitre son futur époux – car ils n’ont pas jugé utile qu’il en soit autrement. Ils souhaitaient que leur fille épouse un bon parti et épouser l’un des fils Rosier était un choix judicieux. Et ils se disaient qu’ils auraient tout le temps de se découvrir une fois les vœux prononcés et le mariage terminé. 1978 › deux ans après le mariage d’Ariane. Le couple qu’elle formait avec Alastor s’effondre sur l’impossibilité d’Ariane d’enfanter – la pression de la famille trop forte pour cet enfant, cet héritier qui ne venait pas fût trop pesant et brisa le couple en un million d’éclats. Leur aînée leur fût rendu dans un état plus que pitoyable – Letha aurait voulu leur dire leur façon de penser, mais elle ne souhaitait pas finir ses jours à Azkaban, préférant prendre soin de sa fille qui venait de découvrir la malédiction des Grengrass. Letha ayant souhaité qu’elle saute une génération et laisse ses filles tranquille , mais malheureusement ce ne fût pas le cas pour cette pauvre Ariane. 1987 › Hypérion est atteint par la dragoncelle, maladie atrocement contagieuse et mortelle si elle n’est pas correctement soignée, mais qui n’empêche cependant pas Letha de vouloir s’occuper de lui. Incapable de quitter le lit, il confie son affaire et la famille à Letha. Elle tient ses affaires et sa famille d’une main de maître – et pour maintenir les apparences, la mère de famille organise régulièrement des banquets et des soirées mondaines, bien qu’au fond, elle craint jour après jour de perdre son mari. 1988 › l’état d’Hypérion se dégrade de jour en jour, elle craint de plus en plus de le perdre et ce sait si elle va pouvoir garder la face encore longtemps. Elle essaye de lui maintenir la tête hors de l’eau, mais il semblerait que ce soit peine perdue. Pourtant, elle ne perd pas espoir et sait qu’il y a toujours une lueur au bout du tunnel. Alors elle fait face, continuons de la jouer finement comme si de rien n’était en prenant soin des affaires de son mari et veillant sur ses filles – d’Ariane devenue propriétaire d'une boutique d'artefacts et d’Hestia devenue batteuse pour les harpies de holyhead et dont elle suit la carrière professionnelle de très très près.