hisham › we need darkness to shine.

un › kamil est son prénom de naissance. il a choisi son deuxième prénom, hisham comme principal lorsqu'il a quitté sa famille. une manière de tourner définitivement la page avec le monde moldu. soliman est le nom de ses parents biologiques, il a pris el-noor à son adoption. deux › il est né dans une famille moldue absolument terrifiée par la magie et tout ce qui y touche de près ou de loin. les pouvoirs d’hisham se sont manifestés vers ses dix ans, quand il a été pris à parti par un groupe de garçon plus âgé. la grange dans laquelle il avait été enfermé a pris feu et les garçons n’ont pas manqué de le faire savoir à tout le village. le père d’hisham a fait appel à un marabout pour le soigner. c’est la dernière fois qu’il a vu sa famille. trois › le marabout, monsieur zyx, n’avait rien d’un sorcier. il habitait dans une maison en retrait des villages alentours où il vivait avec d’autres enfants. il recevait tous les mois de l’argent de la part de leurs parents et les renvoyait chez eux quand ils étaient devenus trop âgée à son goût. au bout de quelques mois, hisham a réussi à s’enfuire avec une petite fille qui manifestait les mêmes capacités que lui. ils se sont mêlés aux enfants des rues du caire. quatre › ils ont vécu dans les rues pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où ils se sont mystérieusement retrouvés dans les dédales de gizeh, le quartier sorcier du caire, là où se trouvent des boutiques aux objets bizarres et des animaux étranges. c’est devant ce qui ressemblait à une boutiques d’antiquaire qu’ils sont tombés nez à nez avec un archéologue, miraz el-noor. l’homme a immédiatement reconnu leur accoutrement d’enfant des rues du caire moldu. malgré la méfiance des enfants, il a gagné leur confiance et les a recueilli chez lui. cinq › hisham a d’abord eu du mal à s’adapter à la vie avec miraz, trop habitué à son village pauvre et aux rues. le luxe et la magie n’ont jamais été son quotidien. pourtant il s’est très rapidement pris d’affection pour l’homme. il le considère aujourd’hui comme son père, le seul. six › c’est la nuit du jour où les enfants ont appris que miraz avait obtenu les droit d'adoption qu’hisham a reçu un messager des rêves lui annonçant qu’il était inscrit à l’école de magie d’uagadou, et qu’il commencerait sa scolarité à la rentrée prochaine. il s’est réveillé avec une pierre violette gravée d’un symbole dans la main. depuis, il la porte en pendentif et ne la quitte jamais. sept › il a très vite montré un intérêt presque obsessionnel pour les plantes et les potions, au détriment de la métamorphose pourtant spécialité de l’école. c’est pour cela que contrairement à la plupart de ses camarades, hisham n’est pas un animagus. à la place, il possède une collection impressionnante de plantes dont la plupart lui ont été offertes par miraz et ses professeurs. loin d’avoir été un élève modèle du fait de ses difficultés dans les matières qui ne l’intéressent pas, il a passé sa scolarité sans encombre. huit › son altruisme et son amour pour les plantes l’ont poussé vers la médecine. sans cursus définit en tête, il a passé des entretiens dans plusieurs hôpitaux et a était accepté dans plusieurs d’entre eux. mais c’est sainte-mangouste, en angleterre, qui a retenu son attention. son diplôme en poche, il part rejoindre miraz à londres, l’archéologue y ayant accepté un post quelques années plus tôt. neuf › le plus gros défaut d’hisham est probablement sa difficulté à pardonner, et la puissance de sa rancune. il peut tirer un trait sur des personnes et des aspects de sa vie en un claquement de doigts. mais il y a des blessures qu’il est incapable de taire. celles de son enfance plus particulièrement, celles qui hantent ses cauchemars et l’empêchent d’avancer. après l’obtention de son diplôme, il a passé un mois en egypte pour “revoir son pays”. ça c’est l’excuse. il ne l’a jamais avoué, mais il voulait surtout faire payer ses blessures. retrouver monsieur zyx, le faire souffrir un peu et l’achever. mais hisham est arrivé trop tard, le vieil homme était déjà décédé, une mort paisible dans son sommeil qu’on lui a dit. maintenant il vit avec ses cauchemars qu’il n’a jamais su faire taire, ses blessures qui ne se refermeront jamais, et la culpabilité de se savoir capable des pires atrocités. dix › tout comme miraz, son travail c’est sa vie. il y passe plus de temps que n’importe où ailleurs, accumule les heures supplémentaires et fait plus que n’importe qui dans le suivi de ses patients. c’est un bon médecin mais il a un peu de mal à prendre de la distance. les blessures et les troubles des autres devient les siens. c’est pas bon, on lui dit souvent, mais il n’a jamais changé sa façon de travailler. onze › malgré son empathie et sa dévotion pour les autres, hisham a dû mal avec les relations sociales. il a sa bande d’ami et n’a aucune difficulté à parler avec des inconnus, mais dès que les choses deviennent plus sérieuse, il se sent étouffé. probablement la faute à son métier qui lui prend trop de temps, à sa vision trop extrême des choses, tant dans le négatif que dans le positif, et à son passé un peu trop compliqué à assumer. ou peut-être simplement qu’il a un don pour n’aimer que des personnes qui n’en valent pas la peine. il n’est pourtant pas du genre masochiste, et depuis sa dernière rupture, il préfère privilégier ses amis et n’aimer qu’une seule nuit. c’est moins encombrant, et surtout moins douloureux que de s’investir pour une cause perdue. douze › hisham a participé à la guerre sur tous les fronts : de près, de loin, en retrait. comme tout le monde, il a perdu des proches, comme tout le monde, il en est sorti traumatisé, et comme tout le monde, cette guerre a allongé la liste de ses blessures. si au départ il s’est contenté de regarder la guerre de loin, la mort de miraz l’a poussé à agir au plus près. mais malgré ses aptitudes, hisham est loin d’être un expert en duel et en défense, sa dernière mission s’est finie en drame et il vit avec les séquelles qui l’ont obligé à rester en retrait jusqu’à la fin de la guerre. treize › il est accro à la potion de sommeil sans rêve. il est incapable de dormir sans. entre ses cauchemars et ses acouphènes, dormir est pour lui une torture. c’est sans aucun doute pour ça qu’il fait autant d’heure à l'hôpital et qu’il a une haute résistance à la fatigue. quatorze › même si l’afrique lui manque terriblement, il s’est parfaitement adapté à la vie anglaise. son seul problème est qu’il ne comprend pas grand chose au quidditch. ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais personne n’y jouait à uagadou.  

25 août 1956 › naissance de kamil hisham soliman au caire, dans une famille moldue. été 1965 › première manifestation des pouvoirs de kamil ; une grange prend feu devant témoins. ses parents font appels à un marabout pour expulser le démon en lui. février 1966 › kamil s’enfuit avec une autre jeune sorcière pour échapper à la maltraitance. il prend hisham comme prénom d’usage et devient un enfant des rues. mars 1966 › hisham et son amie se perdent dans les dédales du gizeh, le quartier magique du caire. il y rencontre le l’archéologue mirza el-noor qui les prend sous son aile et leur explique tout de la magie. septembre 1967 › hisham entre à uagadou et prend officiellement le nom de hisham el-noor. son don pour les plantes et les potions se manifestent très rapidement. juin 1974 › diplôme en poche, il retourne en égypte, aveuglé par une envie de vengeance. arrivé dans son village, il apprend que sa famille n’y vit plus depuis longtemps et que le marabout qu’il l’a torturé est décédé paisiblement dans son sommeil il y a quelques mois. ses cauchemars s’intensifient. août 1974 › hisham est pris en internat à sainte mangouste. il rejoint miraz en angleterre malgré les troubles qui menacent le pays depuis déjà plusieurs années. 1975 › face au manque de médicomages et à la guerre, hisham décide de se spécialiser en médicomagie plutôt qu’en herbologie. il prend part aux combats de façon discrète. 1976 › mirza est tué et hisham prend officiellement parti contre lord voldemort. 18 octobre 1978 › une simple mission de reconnaissance vire en embuscade. hisham s’en sort avec des séquelles ; il perd fortement son audition à l’oreille droite et est maintenant constamment dérangé par des acouphènes. décembre 1978 › désormais il prend part à la guerre de façon passive et se contente de soigner. il s'est accommodé de ses blessures et reprend le travail de façon démesurée, il passe son temps à l’hôpital et avec ses patients. janvier 1982 › hisham a dû mal à reprendre sa vie à la fin de la guerre. il quitte son compagnon et part habiter dans le cottage que lui a légué miraz. en parallèle de son travail, il reprend ses études pour se spécialiser en herbologie. 1988 › désormais hisham vit une vie tranquille, entre les coups d’un soir, son travail à sainte mangouste et ses excursions dans la nature. un vie un peu trop solitaire à son goût mais il n’a pas la force d’y changer quoi que ce soit pour l’instant.