"guess about all i got left now is doubts and scars"

"how can romance ever be silly ? it's all we have"
« Reine, tu vas bien ? » J’essuyais mes joues avec mon sweat, espérant qu’il ne m’ait pas vu pleurer. Mon ami vint s’asseoir à mes côtés. Le demi-géant posa doucement sa main sur mon épaule, essayant de me réconforter maladroitement. Il n’avait jamais été doué avec les femmes, il était toujours gauche lorsqu’il s’adressait à l’une d’entre elle, il se tournait toujours nerveusement vers moi qui l’observait de loin pour l’inciter à se lancer. « Magdaleine m’a dit ce qu’il s’était passé, il n’avait pas le droit de te dire ça » Personne n'avait le droit dire ce genre de choses à quiconque. Je n'aurais jamais souhaité ça à mon pire ennemi. Je restais silencieuse, enfonçant mes mains dans mes manches trop ample pour moi, contenant mes dernières larmes. Mais ce Serpentard n'avait pas tort. J'étais un monstre. Comme Arthur. Nous étions des bêtes de foires, des animaux, bons à être exposé dans des zoos, à être montré à un public qui s'amuserait à de nos tours. « Ce n’est pas grave » Je mentais. J’étais touchée au plus profond de mon être. Arthur retira sa main de mon épaule pour retirer quelque chose dans sa poche avant de me le tendre. Je baissai les yeux vers ses doigts où s’entremêlait un bracelet en argent d’une finesse jamais vu, orné de symboles qui n’avaient aucun sens pour moi. « C’est pour toi. Pour ne pas que tu m’oublies, lorsque… nous aurons quitté l’école. » Je pris le bracelet dans mes mains pour l’examiner avec minutie, j’étais impression par un tel cadeau. Arthur était doué de ses mains, il fabriquait toutes sortes d’objets pour ensuite les vendre au plus offrant, à l’école, lui ayant valu plus d’une heure de retenue depuis dès le début de sa scolarité. Je souris à mon ami avant d’enfiler le bracelet autour de mon poignet. Je le fis bouger juste sous son nez. « Il est magnifique, merci, Arthur » Si il avait été un garçon normal, j’aurais certainement posé ma tête sur son épaule et j’aurais pris sa main dans la mienne. J’avais une profonde affection pour lui mais nos monstruosités respectives bloquaient cet amour à une amitié ambiguë. Mais, à cet instant, je me fichais du reste du monde alors je me levai avant de lui tendre la main. Il m’interrogea du regard et, comme une enfant, je me mis à rire avant de partir en trottinant, entamant peu à peu ma transformation équine, aux yeux des élèves qui étudiaient dans le parc à cet instant. Alors que je décollai les pieds du sol en même temps, que je ruai près de lui. Son visage s’illumina. Cette course folle est, encore aujourd’hui, le plus merveilleux des souvenirs à mes yeux.

pseudo › goupix fuseau horaire › française décalée, je travaille de nuit mes petits amis comment t'es arrivé ici ? › merci bazzart ton personnage ? › inventé un dernier mot ? › vous êtes tous beaucoup trop kikis


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<bottin>emma roberts,</bottin> <bott>reie de bournazel</bott>

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() résident des usa (x) résident de l'angleterre () sang-pur

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› reine de bournazel